Contenu du Cours
Quelques mots sur cette formation :
Le but de ce cours est d’inviter ses auditeurs à entrer dans la joie qui les habite – et qu’ils habitent déjà, parfois sans s’y reposer assez. En distinguant la joie du plaisir, du bonheur ou de la tristesse, nous tenterons de serrer au plus près cet affect riche de paradoxes : la joie est à la fois intérieure et en écho au monde extérieur ; elle est tout à la fois un événement, ponctuel et fortuit, mais dont le ressort est plus qu’existentiel : métaphysique ; enfin si la tristesse s’oppose à la joie, la joie, elle, ne s’oppose pas à la tristesse.
La joie donne le ton de ce que peut être une existence pleinement vécue. Si donc elle est le goût de la vie, comment la retenir quand elle passe ? Comment, personnellement et collectivement, être pour elle un hôte favorable ?
Pour rappel, un MOOC :
C’est gratuit et c’est 3 vidéos de 6 minutes par semaine pendant 6 semaines.
Quand commence le MOOC ?
Le MOOC commence le lundi 23 septembre. Chaque lundi, une nouvelle séance est mise en ligne, pendant 6 semaines. Le MOOC reste ensuite accessible jusqu’au 23 décembre.
À qui s’adresse cette formation :
À celles et ceux que la philosophie intéresse… C’est-à-dire qui aiment non seulement vivre les choses, mais les penser plus en profondeur afin de les vivre à fond. La joie, nous l’avons croisée… La penser et la nommer permet d’en percevoir mieux la saveur.
Trois raisons de suivre cette formation :
- Savoir enfin ce qu’est la joie : on nous la vend, on nous en parle, mais on ne sait exactement de quoi il en retourne. Distinguons donc joie, bonheur, plaisir, agrément, félicité, allégresse, etc.
- S’ancrer dans la joie : la philosophie n’est jamais théorique (définir la joie) sans être en même temps pratique. La joie (ou « dilatation du cœur ») est un acte que nos actions sont appelées à prolonger.
- Sortir de certains préjugés : la joie n’est pas une affaire de vie réussie, mais d’une réussite de la vie qui nous précède – et à laquelle gagner les autres !
Bonjour et un grand merci à vous tous pour ce MOOC en ligne me permettant de continuer mon parcours de retour vers la Joie.
J’y trouve constamment liens et réconfort. Et je suis simplement et profondément heureuse à chaque page d’y être présente.
Je vous met donc 5 étoiles et surtout une petite bougie 🙂
Corinne D
Je crois qu’il faut prendre un temps pour écouter les informations transmises. On a l’impression que cela reste une philosophie, que c’est un fait qu’il faut atteindre dans la morosité des jours nous habitant. En même temps en lisant le récapitulatif, c’est une lecture tout en joie, chaque mot est joie, et j’image même une danseuse, en ballerine en train de sautiller sur les mots du texte. J’aime les références aux auteurs qui demeurent des repères, des références, dans l’évocation de la joie, et les termes sont réelles, je veux dire adapter (amplitude, exaltation, exultation, joie spacieuse, Joissance je parle de la séance 2. Que dire du Magnificat “Mon âme exalte le seigneur le seigneur” ; Hauteur plénitude Dieu est infini, C’est une joie puisée dans une source divine.
Une seule réserve : argument percutant certes que l’expression “un malin plaisir” mais sans rien sur “une joie mauvaise” ?
Cher Martin
MERCI et plus encore pour ce MOOC !
J’aurais une question à te poser : tu identifies le plaisir à une sensation et lr distinguant ainsi de la joie qui est un sentiment. Pourtant, peut-il avoir plaisir sans conscience du plaisir ? Platon, dans son dialogue le Philèbe (ou : Du Plaisir) montre que tout plaisir ou toute sensation plaisante est avec conscience de ce plaisir : “Socrate: Ne possédant en vérité cependant ni intelligence, ni mémoire, ni connaissance, ni opinion vraie, la première conséquence n’en serait-elle pas précisément que, vide ainsi de toute pensée, tu ignorerais sans doute forcément si tu es dans la joie ou si tu n’es pas dans la joie ?
– Protarque : Forcément!
– Socrate : Et puis, étant dépourvu de mémoire, c’est encore une nécessité que tu ne te souviennes point si tu as eu du plaisir autrefois, et qu’il ne te reste pas le moindre souvenir du plaisir que tu ressens dans le moment présent : et même, que ne jugeant pas vrai, tu ne croies pas sentir de la joie dans le temps que tu en sens, et qu’étant destitué de raisonnement, tu sois incapable de conclure que tu te réjouiras dans le temps à venir ; enfin, que tu mènes la vie, non d’un homme, mais d’un poumon marin, ou de ces espèces d’animaux de mer qui vivent enfermés dans des coquillages. Cela est-il vrai ? 319 ou [21d] pouvons-nous nous former quelque autre idée de cet état ? Bien à toi
Eric
J’ai vu l’email ce matin et après le petit-déjeuner mon cour a commencé. Je ressens la joie d’avoir profiter d’un contenu riche. Je vais bloquer mes mardi matins chaque semaine pour la suite. Merci!
Un excellent début ; hâte de voir la suite.
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Merci pour ce Mooc, il a parfois été ardu et pourtant il m’apporte un regain de force intérieure, il me rejoint dans mes convictions. La joie c’est ce que l’on peut souvent vivre avec les autres, surtout si l’on ne se laisse pas piéger par soi-même. Je sors d’une maladie très douloureuse, éprouvante et la joie s’est aussi la sortie de soi, alors que la maladie peut entrainer l’enfermement. Même si je ne résiste pas contre les ennemis de mon pays, je résiste contre la tristesse, le ressenti…
Simone Weil est un admirable témoin et j’en ai une autre bien présente, il s’agit de Hetty Hillesum qui m’a beaucoup aidé dans mon parcours durant ces mois.
Merci